Au moins trente-deux personnes ont été tuées en l’espace d'un mois dans des attaques armées perpétrées par les rebelles des ADF dans la chefferie Babila Babimba au territoire de Mambasa, (Ituri).
Ces chiffres ont été publiés mardi 8 octobre par les acteurs de la société civile locale et des défenseurs des droits de l’homme signalant aussi le déplacement de plus de huit mille civils.
John Vuleverio, l’un des activistes des droits humains, indique que certains ont trouvé refuge à Beni, et d’autres vers Mambasa centre.
Ces acteurs ont également alerté sur l’occupation par ces rebelles, de plusieurs entités à vocation agricole dans cette région.
Ils expliquent que la situation sécuritaire reste volatile sur l’ensemble du groupement Bakaheku, à 140 kilomètres de Mambasa-centre à la suite de l’insécurité causée par l’activisme de ces ADF.
D’après eux, cette agglomération subit quotidiennement des attaques répétées par ces rebelles et leurs alliés Mai-Mai qui terrorisent la population, notamment, les agriculteurs.
Le dernier cas est celui survenu dans la nuit du 4 au 5 octobre dans le village Luhindi où ils ont commis plusieurs exactions contre les civils et ont incendié plusieurs maisons.
Pour John Vuleverio, ce bilan pourrait être revu à la hausse car plusieurs localités restent encore sous occupation de ces rebelles.
Des notables de cette entité demandent aux FARDC et à leurs alliés UPDF, d’intensifier les opérations dans cette région surtout dans des villages sous occupation des rebelles pour les mettre hors d’état de nuire.
Les efforts de Radio Okapi pour avoir la réaction de l’administrateur du territoire au sujet de ce bilan de la société civile n’ont pas abouti.