« En termes des droits de l’homme, des avancées notables ont été enregistrées en dépit des défis immenses au premier rang desquels se place la guerre meurtrière dans la partie Est du pays », a affirmé Chantal Chambu Mwavita, ministre congolaise des Droits humains, au cours du Dialogue interactif renforcé sur la situation des droits humains en République démocratique du Congo (RDC), mardi 8 octobre à Genève.
Elle fait remarquer que son ministère a lancé des enquêtes sociales dans le but d’identifier les problèmes auxquels les Congolais sont confrontés par rapport à leurs droits fondamentaux.
« Face aux violations graves des droits humains occasionnées par les conflits qui sévissent dans la partie est du pays et face aux défis financiers et sécuritaires, les autorités congolaises n’ont ni capitulé ni rangé les outils de protection des droits humains », a affirmé Chantal Chambu.
Les responsables congolais s’emploient à donner effet à leurs engagements internes et internationaux en matières des droits de l’homme, a-t-elle précisé.
Pour Chantal Chambu, son ministère travaille sur l’implémentation de la Justice transitionnelle, l’implantation et la redynamisation des divisions provinciales des droits humains, la défense des intérêts de la RDC devant les instances régionales et internationales, la mise en œuvre et le suivi des instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains ratifiés par la RDC.
Dans la lutte contre l’impunité, la ministre relève la coopération de la RDC avec la Cour pénale internationale et le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme. \
Elle appelle la communauté internationale à accompagner les efforts de la RDC dans la promotion et la protection des droits humains.