Les passagers et les conducteurs des véhicules qui empruntent la route Nationale numéro 4, (RN4) dans son tronçon compris entre Kisangani (Tshopo) et Beni (Nord-Kivu), affirment vivre un véritable calvaire.
Cette route d’une importance socio-économique importante est dans un état de délabrement très avancé.
De grands bourbiers parsèment la chaussée à plusieurs endroits, la rendant impraticable.
Cette situation contraint les véhicules de rester en stationnement pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, rapportent des témoins.
Ils affirment que les points chauds sont localisés notamment aux points kilométriques 170, 180, 186, 202 et 205.
A ces endroits, le passage est presque inexistant.
Sur le point kilométrique 205, par exemple, un gros camion plein de marchandises s’est renversé mardi 24 septembre courant.
Lundi dernier, deux autres grands véhicules s’y étaient embourbés, créant ainsi une file d’attente des camions longue d'environ 5 km.
Selon des sources locales, jusque jeudi dernier, plus de 500 véhicules étaient encore dans cette file attendant que la route soit dégagée.
Parmi eux figurent des camions citernes, des bus avec passagers mais aussi des véhicules de marchandises dont des produits alimentaires et manufacturés.
En janvier 2024, le ministre des Infrastructures et Travaux Publics avait posé la première pierre pour l’asphaltage de cette route, mais depuis lors, les travaux n’ont toujours pas débuté.
Les conducteurs et les passagers s’en plaignent. Ils se posent la question de savoir à quoi servent les taxes que payent tous les véhicules qui empruntent cette route.