Les membres de la famille biologique de Joseph-Désiré Mobutu, ainsi que d'anciens collaborateurs, amis et connaissances, ont commémoré, samedi 7 septembre, le 27e anniversaire de la disparition de l'ancien président du Zaïre, aujourd'hui République démocratique du Congo. A cette occasion, une messe d'action de grâce a été célébrée à la cathédrale Notre Dame du Congo, à Kinshasa, offrant un moment de réflexion sur l'héritage laissé par cet homme d'État.
L'unité nationale est souvent citée comme l'héritage le plus marquant de l'ex président du Zaïre. Catherine Nzunzi wa Mbombo, dignitaire du régime Mobutu, présente à la messe, a souligné l'importance de cet héritage : "L’unité nationale était une chose réelle, nous devons nous les intellectuels bannir le tribalisme. Et je pense que si nous pouvons faire un effort de faire marche en arrière pour essayer d’intégrer et de prouver dans les actes tout ce qu’il nous avait donné comme héritage nous aurons un pays où il faut bon vivre."
L'abbé Camille Esika Dingo, officiant de la messe, a exhorté les Congolais à perpétuer cet héritage d'unité pour les générations futures.
Au nom de la famille, André Bowanga a plaidé pour le retour des dépouilles de Mobutu et de Moise Tshombe au pays, en appelant à leur accorder une reconnaissance nationale.