Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a documenté 400 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo, avec 1487 victimes. C’est une des principales tendances que publie le BCNUDH pour le seul mois de juillet de l’année en cours.
Dans son communiqué publié lundi 2 septembre, le BCNUDH met en cause des groupes armés opérant dans l’Est du pays, des éléments des FARDC et de la police nationale. Les tendances du BCNUDH font état de 767 hommes, 140 femmes, 80 personnes de genre et âge inconnus, 55 garçons, 40 filles et un enfant de genre inconnu, victimes des violations des droits humains. Soit une augmentation de 20 % du nombre de violations et d’atteintes documentées par rapport au mois de juin 2024 au cours duquel on a compté plus de 300 cas.
Les membres de groupes armés ont, sans cesse, attaqué les populations civiles dans les territoires de Beni, Masisi, Lubero, Mambasa et Djugu, entrainant ainsi de graves violations et atteintes aux droits de l’homme.
Dans les provinces en conflit, le Bureau a documenté 340 violations et atteintes aux droits de l’homme; ce qui représente une augmentation de 15% par rapport au mois précédent où il y a eu plus 200.
Selon le Bureau, cela s’explique entre autres par l’augmentation au cours de la période sous revue, des cas de violations du droit à la liberté et à la sécurité de la personne dans les provinces du Haut-Katanga et de Kinshasa au cours des manifestations publiques.
Il souligne aussi des cas de viol suivis d’exécution des victimes et enlèvements.