L’organisation philanthropique « Provide In Action » déplore le blocage de l’aide humanitaire depuis un mois, dans les entrepôts de la DGDA à Goma (Nord-Kivu).
Cette organisation assiste les familles des personnes déplacées de guerre en vivres et non-vivres depuis le début de l’année 2024.
D’après cette structure, environ 39 tonnes d'assistance alimentaire destinées aux déplacés sont bloquées dans l’entrepôt de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) depuis un mois.
Ananas Kahamba, fondateur de Provide in action plaide auprès des autorités pour assouplir les démarches d’exonération pour ce genre d’actions afin de faire bénéficier du traitement en mode d’urgence, au profit de personnes déplacés.
« Depuis janvier, nous avions commencé déjà avec une série de réponse humanitaire en termes alimentaires. On amène des cargaisons des vivres. Chaque mois 39 tonnes des vivres. Alors, nous sommes sidérés de voir que la dernière cargaison qui est arrivée, ça fait déjà un mois que c’est bloqué dans les entrepôts de la DGDA parce que Kinshasa n’a pas envoyé le message phonie », a-t-il regretté.
Le fondateur de l’organisation « Provide In Action », dit vouloir profiter de la période de trêve humanitaire pour venir en aide aux personnes vulnérables qui vivent dans la précarité et dont certains meurent de faim.
Il déplore le fait que le code d’urgence souvent utilisé pour faire passer les cargaisons d’aide humanitaire au niveau de la DGDA n’est pas rerespecté.
M. Kahamba craint que ces aliments s’altèrent ou périment dans ces dépôts.
« Comme vous le savez, nous sommes dans une trêve humanitaire, donc, les aides humanitaires devaient bénéficier d’un traitement en mode d’urgence. Il y a des gens qui sont en train de mourir de faim dans les camps des déplacés », rappelle-t-il.
L’organisation « Provide In Action », fait un plaidoyer auprès du Gouvernement afin qu’il puisse assouplir les démarches pour la documentation liée aux exonérations de tous les partenaires qui sont en train de voler au secours des déplacés.
Tous les efforts pour avoir la réaction de la DGDA n’ont pas abouti.