Infos 27 : « Grève des transporteurs urbains à Kinshasa : Judith Suminwa désamorce la crise »

Revue de presse kinoise du mardi 30 juillet 2024.
 
La plupart des journaux parus ce mardi s’intéressent au mouvement de grèves des transporteurs privés ayant paralysé les activités  sociales et économiques dans la capitale congolaise.

 
Le journal Infos 27 révèle que face à une grève soudaine ayant paralysé le secteur des transports urbains à Kinshasa, lundi 29 juillet au matin, la Première ministre Judith Suminwa a réagi avec promptitude et efficacité pour résoudre la crise. Dès ce même jour, souligne ce quotidien, elle a convoqué les ministres concernés ainsi que les autorités de la capitale pour une réunion d'urgence. Infos 27 note que cette démarche stratégique avait pour objectif de répondre aux revendications des opérateurs privés de transport en commun et des employés de la Société de transports du Congo (TRANSCO), dont l’arrêt de travail avait sérieusement perturbé le trafic et la vie quotidienne des citoyens. Grâce à une écoute attentive et des négociations précises, rapporte ce portail, des mesures immédiates, telles que le règlement des arriérés de salaires et l’amélioration des conditions de travail, ont été adoptées, apaisant les tensions et relançant les services vitaux pour la métropole.
 
La Référence Plus reste sur la même voie et cite dans ses colonnes le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba qui regrette le fait que les transporteurs n'ont pas donné un préavis de grève, malgré le cadre de concertation qui existe entre l'exécutif provincial et les opérateurs privés. Dans ce journal, le premier citoyen de la ville annonce des mesures prises pour que tout rentre dans l'ordre en disant je cite. « Nous assurons que le cadre de concertation va continuer parce que c'est là que nous débattons sur les questions essentielles. Quant aux tracasseries, il est question de contrôle de routine des agents de transport. D'ailleurs, cette mission-là ne concerne que l'affichage des itinéraires pour éviter les pratiques des demi-terrain, mais aussi l'affichage des prix. Il y a eu une incompréhension de la part de certains chauffeurs. Le cadre est mis en place pour trouver des arrangements afin que tout rentre à la normale », fin de citation. La Référence plus estime que dans un pays où tout le secteur donne l'impression d'être détenu par les particuliers et les expatriés, la population sera toujours victime de tout mouvement de protestation ou de grève si l'État congolais venait à les sanctionner d'une manière ou d'une autre.
 
Forum des As note que dès les premières heures de la matinée, des foules de travailleurs se sont massées aux différents arrêts de bus, dans l'espoir de trouver un moyen de rejoindre leurs lieux de travail. Mais rares étaient les bus et taxis à sillonner les rues, fait savoir ce quotidien. Seuls quelques motos-taxis ont pu prendre en charge une partie de la demande, au grand dam de leurs collègues qui ont décidé de faire respecter le mot d'ordre de grève, souligne ce tabloïd. De son côté, poursuit ce portail, les responsables de l'Association des Chauffeurs du Congo (ACCO) ont indiqué ne pas avoir été consultés par les grévistes. Il a rappelé que la procédure normale aurait été de se concerter avec les autorités avant d'entamer une action, ajoute Forum des AS.
 
Sur un autre chapitre, la Prospérité rapporte que le Gouvernement de la République Démocratique du Congo informe l'opinion nationale et internationale que des interférences dangereuses sont observées dans les systèmes de positionnement global (GPS) des avions. Selon ce quotidien, ces perturbations, causées par des attaques de brouillage et d'usurpation d'identité, touchent les zones de vol de la province du Nord-Kivu autour de Goma, incluant Beni, Butembo, Kibumba, et Kanyabayonga. A cet effet, écrit la Ra Prospérité, la RDC, partie à la Convention relative à l'aviation civile internationale de 1944, poursuit le communiqué, a saisi les instances régionales de l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) pour demander des sanctions appropriées contre le Rwanda.
 
A ce sujet, indique la Référence Plus, le Gouvernement congolais fait savoir qu'une enquête technique, réalisée par les services compétents, a confirmé que ces brouillages sont l'œuvre de l’armée rwandaise et ses alliés, de l'AFC/M23. Ce portail ajoute le Gouvernement congolais estime que ces actions illustrent davantage le mépris avéré du Rwanda pour le droit international et la protection des vies civiles.