En 2024, le taux de desserte en eau potable en République démocratique du Congo est de 34 %, et celui en électricité atteint 19 %. Ces chiffres ont été communiqués par le ministre des Ressources hydrauliques lors d’un point de presse conjoint avec son collègue de la Communication et des médias, ce jeudi 18 juillet à Kinshasa.
Le gouvernement, par l’intermédiaire du ministère des Ressources hydrauliques et de l'électricité, s’engage à doubler ces taux en cinq ans, a précisé le ministre Teddy Lwamba des Ressources hydrauliques et de l'électricité. Il a expliqué les stratégies du gouvernement pour atteindre cet objectif :
« Aujourd’hui, nous avons une balance déficitaire d’électricité, mais nous devons avoir une stratégie agressive. Par exemple si l’on doit considérer le fait que nous avons un déficit pratiquement de 2 500 MGW programmes, nous avons introduit auprès du conseil des ministres, un plan de 9 sites prioritaires que nous pouvons développer et nous donner dans un premier temps 2 500 MGW, parce qu’il faut comprendre le fait qu’aujourd’hui, le secteur de l’électricité appuie l’économie »
Le ministre a précisé que le secteur industriel et minier consomme 1 400 MW, ce qui permet à ces secteurs de fonctionner et de générer au moins 35 millions USD dans le PIB national, dont environ 7 millions USD sont perçus en taxes.
Par ailleurs, le ministre Teddy Lwamba a souligné l’importance d’« autonomiser les sites prioritaires », car le secteur de l’eau dépend généralement de l’électricité. « Il est crucial que nous ne souffrions pas d’interruptions d’électricité, par exemple pour une usine de traitement d’eau », a-t-il ajouté.