Ituri : les déplacés de Jangi saluent le travail de protection des casques bleus de la MONUSCO

Le Comité des déplacés de Jangi à Drodro, dans le territoire de Djugu (Ituri), a salué, mardi 16 juillet, le travail de protection des civils mené par les casques bleus de la MONUSCO autour de leur site en Ituri.
Les déplacés ont fait cette déclaration lors de la visite de leur camp par Vivian Van de Perre, cheffe adjointe de la MONUSCO chargée des opérations et de protection.
« Nous sommes en sécurité grâce aux casques bleus de la MONUSCO qui assurent la protection des civils. On ne doit pas envisager le désengagement de la mission onusienne tant que les groupes armés détiennent les armes », a affirmé le comité des déplacés de Jangi.
Vivian Van de Perre les a rassurés que la mission onusienne va continuer à appuyer le Gouvernement dans ses efforts de rétablir la paix en Ituri. 
Attaques à répétition
Selon ces déplacés, depuis le début de l’année 2024, une quarantaine de personnes ont été tuées, et six femmes violées. La dernière attaque a été enregistrée en mars 2024 à l'hôpital de Drodro au cours de laquelle plusieurs personnes ont été tuées. Cette attaque a également causé le déplacement massif de malades et de la population en général.  Elle a aussi occasionné des pillages et d’importants dégâts matériels.
Protection des casques bleus
Le Comité des déplacés estime que les dégâts ont été limités grâce à la protection de leur site par les soldats de paix de la MONUSCO qui ont installé leur base non loin de leur camp.
Les déplacés affirment se sentir rassurés et en sécurité grâce aux patrouilles diurnes et nocturnes des casques bleus qui leur permettent d'accéder à leurs champs, situées à la périphérie du site.
Les personnes hébergées sur le site de Jangi sont estimées à plus d'un millier. Elles ont posé à Vivian Van de Perre, des préalables pour le retrait de la MONUSCO de la province de l’Ituri.
Elles exigent notamment le rétablissement d'une paix durable et la récupération de toutes les armes détenues illégalement par les groupes armés.
La Représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations unies en RDC chargée des opérations, leur a signifié qu'il n’y a pas encore un agenda précis pour le désengagement de la Mission en Ituri.  
Elle a réitéré le soutien de la MONUSCO au gouvernement pour que la paix soit effective. Ce qui permettra à ces déplacés de regagner leurs villages d'origine et de reprendre la vie normale.    
 

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