A l'audience publique de ce vendredi 5 juillet du procès de la tentative de coup d'Etat du 19 mai, le prévenu Marcel Malanga, fils du chef de la bande décédé, Christian Malanga, a affirmé avoir été victime de l'emprise de son père. Il craignait d'être tué par ce dernier qui l’a intégré de force dans son mouvement armé a-t-il ajouté.
« C'est mon père (Christian Malanga) qui avait tout organisé et m'avait forcé à intégrer un mouvement dont je ne connaissais nullement la mission », a déposé le prévenu devant le tribunal militaire à la prison de Ndolo à Kinshasa.
Marcel Malanga dédouane de cette affaire d'autres prévenus dont Jean-Jacques Wondo et les travailleuses de l'hôtel Momo Auberge 19 de la commune de Ngaliema qu'il n'avait jamais aperçus lors de l'opération, de sa genèse jusqu'à la fin.