L’hôpital Monkole, situé dans la commune de Mont Ngafula à Kinshasa, a annoncé mercredi 26 juin, le début de la campagne de dépistage du col de l’utérus à partir du 1er juillet 2024, pour une durée de 12 jours.
Selon le docteur Céline Tendobi, gynécologue de cet hôpital, en RDC, le cancer du col de l’utérus est l’un des cancers les plus mortels chez les femmes.
Pourtant, elle affirme qu’il est possible de soigner ses signes précurseurs, qui sont notamment des lésions précancéreuses pour qu’elles ne se développent pas et ne se transforment en cancer.
Docteur Tendoni explique que le « papilloma virus humain » constitue à 90%, la principale cause du cancer du col utérin. Ce virus est transmis par voie sexuelle.
« A côté de ce virus, il y a des facteurs de risque comme l’usage abusif d’alcool ou de tabac, l’usage prolongé des contraceptifs oraux, la précocité des rapports sexuels ou la multiplicité des partenaires, l’usage des plantes médicinales pour la cavité vaginale pour l’hygiène intime », a ajouté la gynécologue.
Développement de la maladie
Céline Tendobi, gynécologue de l’hôpital Monkole insiste sur le fait que la présence du virus peut causer des lésions précancéreuses au niveau des cellules du col de l’utérus. Cela peut prendre entre 10, 15 ou 20 ans.
Cette période constitue le temps nécessaire pour détecter ces lésions, les soigner à temps et éviter que la femme ne développe le cancer du col utérin.
Elle appelle toutes les femmes dont l’âge varie entre 25 et 65 ans à venir faire le dépistage à partir du 1er juillet jusqu’au 12, pour se mettre à l’abri de cette maladie.
Cette campagne de dépistage et de prévention, permettra de vérifier la présence du virus et de lésions, moyennant le paiement de la somme de deux dollars (2USD).
Les femmes auprès de qui des lésions précancéreuses seront trouvées, seront pris en charge moyennant le paiement de 3 USD, soit 8 400 francs congolais.