L’ONG Appui aux initiatives communautaires de conservation de l’environnement et de développement durable (AICED) a invité, mardi 25 juin, le gouverneur du Nord-Kivu à prendre des mesures d’accompagnement de la décision interdisant l’utilisation des emballages plastiques non-dégradables.
Faustin Nyebone, directeur exécutif national de l’ONG AICED, salue la décision et invite le gouverneur à prendre des mesures répressives afin, dit-il, de faire prendre conscience à la population de l’impact négatif de déchets plastiques sur l’environnement.
Il demande au gouverneur de rendre disponibles des emballages biodégradables et faire la promotion des unités les produisant.
Il s’agit, selon lui, de réduire ou de les exonérer de certaines taxes à l’importations des matières premières, afin de les commercialiser à un prix inférieur à celui des emballages plastiques, explique Faustin Nyebone.
Pour lui, ces mesures vont permettre de diminuer la production et l’utilisation des plastiques et ainsi protéger la vie, l’environnement et les écosystèmes.
Dans un communiqué publié mercredi 19 juin dernier, l’autorité provinciale avait accordé un moratoire d’un mois aux opérateurs économiques pour écouler leurs stocks d’emballages non biodégradables et les remplacer par les emballages dégradables.
A l’expiration de ce moratoire, il sera strictement interdit d’importer, commercialiser et utiliser les sacs, sachets, films et autres emballages en plastique dans la ville de Goma.
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, Peter Cirimwami, a motivé sa décision par le souci de protéger l’environnement et les écosystèmes.