Au premier jour de la session ordinaire de l’examen d’Etat dans la région de Beni au Nord-Kivu, l’épreuve s’est déroulée sans incident, selon le directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu 2, Salomon Shalumo.
Il indique que les élèves finalistes déplacés passent les examens sans aucune inquiétude dans les centres proches.
Dans la ville de Beni, par exemple, plus de 5 000 candidats passent ces épreuves de fin d’études secondaires dans 15 centres.
C’est au complexe scolaire la Rochebelle situé au quartier Mabolio dans la commune de Bungulu que les épreuves de l’EXETAT 2024 ont été officiellement lancées par l’autorité urbaine.
Pour cette année, la sous division de l’EPST Beni n’a pas enregistré des cas d’élèves finalistes déplacés qui se sont présentés à la dernière minute, affirme le responsable de cette entité éducationnelle, Olivier Matsoro Lenge.
« Normalement les élèves déplacés devaient être reçus facilement dans les différents centres sur recommandation de notre hiérarchie ; mais jusque-là nous n’avons enregistré aucun candidat ici à la sous division de Beni. Car, lorsque nous enregistrons les déplacés, nous demandons à l’élève s’il a en possession son code en tête, sa sous division et son école de provenance pour le retrouver facilement. Mais jusque-là, nous n’avons reçu personne au niveau des déplacés », a-t-il expliqué.
Quelques finalistes interrogés par Radio Okapi ont trouvé abordable l’épreuve de cette première journée consacrée à la culture générale. Wilfrid Kayaya, rencontré au centre situé à l’Institut Bungulu raconte :
« Ça s’est quand même bien passé en dépit de la peur qu’on a affronté. Il y a par exemple la question : quelle est la règle déontologique qui pousse un comptable à garder le secret de l’entreprise ? j’ai répondu que c’est pour des raisons de confidentialité. C’est vraiment promettant avec cette première journée ».