La société civile du groupement de Banande-Kainama, situé à plus ou moins 80 kilomètres au nord de la ville de Beni (Nord-Kivu), a alerté vendredi 21 juin sur la présence des rebelles des ADF dans plusieurs villages de la région. Selon Jonas Bin Kasumba, son président, plusieurs entités se sont vidées de leurs populations pour se réfugier vers des milieux jugés plus sécurisés, notamment à côté des positions militaires.
« Les bruits de bottes continuent à se faire sentir autour du groupement de Banande-Kainama notamment à Tchalala, Misongo, Gbele, Budaki, Kamubuyo et Ibanda là-bas ainsi qu’Aizi. Donc, c’est vers l’est du groupement Banande-Kainama où les traces de l’ennemi sont en train d’être répertoriées là-bas par la société civile qui essaie un peu d’entrer dans ces brousses-là", a témoigné Jonas Bin Kasumba.
Il a par ailleurs plaidé pour le renforcement des effectifs militaires dans la région. "Nous regrettons fort comment notre demande de renforcement des effectifs militaires n’a jamais été répondue par ces autorités-là », a affirmé l'activiste de la société civile.
Toutes les petites agglomérations qui entouraient le groupement de Banande-Kainama "se sont déjà effacées et toute cette population-là est venue se concentrer autour des positions militaires notamment à Kali ainsi qu’ailleurs", a-t-il poursuivi.
