Un conflit foncier oppose, depuis quelques jours, la population du village Mushi-Pentane à la société CAP Congo, spécialisée dans les activités agropastorales.
Cette entreprise a signé, l’année dernière, un protocole d’accord de 25 ans renouvelable avec la province du Kwilu pour l’exploitation de 42 000 Hectares des terres dans le secteur de Kwango-Kasaï, territoire de Bagata (Kwilu).
CAP Congo a débuté les travaux d’ouverture de boulevard pour démarrer ses activités.
La communauté locale dont les fermiers crient déjà à la violation des limites, à la dévastation de ses champs et dénonce plusieurs menaces de la part du responsable de cette société.
Elle accuse CAP Congo de vouloir la déposséder de ses terres.
Ces habitants craignent également que l’insécurité qui couve à Kwamouth à la suite du conflit foncier Teke-Yaka puisse surgir à Mushi-Pentane et appellent à l’intervention des autorités.
« Les évènements qu’on a observés du coté de plateau de Bateke ont traversé vers Mushi-pentane. L’homme blanc a acheté 42 000 hectares de nos terres : Nos maisons, nos champs, nos cimetières, et nos fermes. Il veut que nous puissions les abandonner en sa faveur. L’homme blanc veut récupérer notre concession pour que tous nos biens lui reviennent », se plaignent-ils.
De son côté, le responsable de CAP Congo, Monsieur Red, rejette en bloc toutes ces accusations.
Pour lui, ces allégations ne sont pas fondées et affirme n’avoir pas menacé la population locale et dit vouloir travailler avce tout le monde pour le développement.
