Basée a Lubumbashi (Haut-Katanga), l'ONG de défense des droits de l'Homme Justicia ASBL, a exprimé son indignation, jeudi 23 mai, face aux images montrant des militaires exécutant des personnes identifiées comme des membres du groupe d'assaillants ayant attaqué la résidence de Vital Kamerhe et le Palais de la Nation.
Son président, Timothée Mbuya a déclaré : que « des vidéos circulent sur les réseaux sociaux montrant des éléments des FARDC, en particulier ceux de la Garde républicaine, tirant à bout portant sur des personnes identifiées comme membres du parti politique de feu Christian Malanga. Ces personnes, déjà maîtrisées et inoffensives, ont été abattues. Les militaires ont tiré sur quelqu'un qui se trouvait avec eux dans une jeep, ainsi que sur une personne qui nageait. »
Justicia ASBL a également dénoncé des exécutions extrajudiciaires et plaidé pour que les auteurs présumés de ces actes, identifiés dans ces vidéos soient poursuivis en justice.
Cette organisation de défense des droits de l'Homme a appelé l'auditeur général de l'armée à enclencher l'action publique, arrêter ces personnes et les déférer devant un juge.
Pour JUsticia ASBL, la vie humaine est sacrée et l'État a l'obligation de la protéger.
Elle a ainsi demandé à la justice et aux services de renseignement militaire, qui enquêtent sur ces événements, de procéder à des interrogatoires conformément aux règles de l'art et de ne pas recourir à la torture.