Le projet Maï-Ndombe REDD+, mis en place par la société ERA Congo/Wildlife Works Carbon, a enregistré des avancées significatives dans son processus de vente des crédits carbones.
Jean Robert Bwangoy, directeur général de ce projet, l'a annoncé au cours d’un point de presse tenu vendredi 10 mai à Kinshasa.
Selon lui, un arbre débout peut-être monétisé comme la grume vendue sur le marché international.
"C’est comme ça que nous avons utilisé le processus REDD+ et avec ce processus là nous produisons c’est que nous appelons le crédit carbone. Là je parle de crédit carbone forestier, la probabilité qu’une forêt aurais pu être détruite en l’absence du projet et la quantité probable de cette forêt qui aurait pu être détruite est convertie en équivalence biomasse. Et il est proposé en vente auprès des pays pollueurs", a-t-il expliqué.
Il estime que son projet a produit plus que tous les projets du même type dans le monde.
« Notre modèle consiste à rétrocéder 25 % de la valeur, soit un quart de toute la valeur brute vendue aux communautés locales. Nous partageons les bénéfices 50 %, 50 % avec le Gouvernement », a confirmé directeur général du projet Maï-Ndombe REDD+, Jean Robert Bwangoy.