Au cours du mois de mars 2024, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a documenté 360 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo avec 880 victimes. Ce qui représente une diminution de 5% en termes de violations et atteintes et de 18% en termes des victimes, par rapport au mois précédent.
Cette diminution, selon le rapport du BCNUDH, est principalement due à une réduction du nombre documenté des victimes d’exécutions sommaires, de mauvais traitements et d’enlèvements par les groupes armés dans les provinces en conflit, par rapport au mois de février.
Contrairement aux périodes précédentes, ce sont les agents de l’Etat qui ont été responsables de la majorité des violations documentée dans l’ensemble du territoire de la RDC, avec 176 violations (49%), soit une augmentation de 42% par rapport au mois précèdent ; alors que les groupes armés ont commis 174 atteintes (48%).
En mars dernier, le BCNUDH a documenté près de trois cents violations et atteintes dans les provinces affectées par le conflit armé, commises principalement par les groupes armés.
En outre, près de cent quarante violations graves affectant des enfants dans le cadre des conflits armés en RDC ont été répertorié, ce qui représente une augmentation de 35% par rapport au mois de février 2024.
En mars 2024, 35 personnes sont décédées en détention ; soit six décès de moins que le mois précédent.