Bunia : la population plaide pour la mise sur pied des mécanismes de gestion des déchets

Les vendeurs au marché central et autres artères de la ville de Bunia ainsi que des habitants jettent des immondices sur la chaussée et dans de caniveaux parce que les poubelles publiques sont inexistantes. De nombreux commerçants qui vendent leurs marchandises proches de ces ordures et leurs clients s’en plaignent. Ils demandent aux autorités municipales de monter des mécanismes de gestion des déchets en vue de prévenir des maladies.

En parcourant les artères de la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, on observe de déchets domestiques près des maisons de commerce, jetés sur la chaussée et dans les caniveaux, a constaté samedi 4 mai, le reporter de Radio Okapi.

Pire encore au marché central de Bunia, les déchets trainent sur la route principale parfois pendant toute une semaine, en attendant leur évacuation à la périphérie de la ville, car dans la ville, il n’existe aucune poubelle publique.

Les immondices ainsi jetés dans la nature dégagent une odeur insupportable pour les vendeurs et leurs clients qui fréquentent les marchés.

Ces ordures bouchent également les caniveaux et créent des flaques d’eau sur le boulevard pendant la période de pluie.

  Un habitant lance un appel aux autorités :

« Ici c’est le boulevard. En tout cas je regrette, le chef ne voit pas comment les gens viennent jeter les déchets. Juste il n’y a pas une poubelle. En tout cas j’invite les autorités à trouver une solution ».

L’ONG « Ville Propre » déclare que le processus d’installation de poubelles publiques et d’une brigade de sécurité de ces installations est en cours dans la ville de Bunia, en collaboration avec les autorités municipales.

«… On n’a pas une culture d’hygiène publique, Mais ça nous décourage pas. Je promets d’échanger avec la mairie, avec certains partenaires pour trouver un moyen sécurisant, pour que nous ayons notre brigade d’assainissement. Cette brigade aura comme tâche de surveiller les mouvements des déchets dans la ville », explique Maki Dieudonné, responsable de cette ONG.

Enfin, cette ONG insiste sur la sensibilisation de la population pour qu’elle développe la culture de salubrité publique.

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