L’Association africaine des droits de l’Homme (ASADHO) section du Haut-Katanga a entrepris de former les acteurs judiciaires du parquet de Lubumbashi, les gestionnaires des entités territoriales décentralisées et les membres de la société civile sur la gestion de la redevance minière accordée aux entités territoriales directement impactées par l’exploitation minière. Cette initiative vise à garantir que la redevance minière contribue effectivement au développement des régions concernées. Cependant, selon cette organisation de défense des droits de l’homme, la gestion de la redevance minière dans la province laisse à désirer.
Le coordonnateur de l’ASADHO/Haut-Katanga, Jean Claude Baka, a déclaré à Radio Okapi : « Cette gestion soulève le problème de transparence et de redevabilité dans sa gouvernance par les ETD. L'absence de transparence a conduit à des détournements de fonds alloués, impactant ainsi le développement de base, allant de la surfacturation des ouvrages au détournement des fonds. C’est dans ce contexte que nous avons initié ce projet, dans le but de promouvoir la transparence et la redevabilité dans le secteur minier, afin de suivre et gérer les cas de corruption ».
Le coordonnateur de l’ASADHO dans le Haut-Katanga a également souligné que cette formation permettra aux acteurs judiciaires de jouer un rôle crucial dans la lutte contre les infractions assimilées à la corruption, telles que le blanchiment d'argent, le détournement et le trafic d'influence, en engageant des poursuites judiciaires contre les contrevenants.