Affaire mariage forcé par un pasteur : la LIZADEEL soutient que des bulletins scolaires attestent de l’âge mineur de l’épouse

Le procès de viol qui oppose la Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEEL) au pasteur Pierre Kasambakana, responsable de l’Eglise primitive de Lingwala à Kinshasa et deux autres personnes a repris depuis lundi 29 avril dernier.

L’ONG accuse de viol le chef religieux parce qu’il est marié à une fille présumée mineure. Le beau-père de la supposée victime, Mabiala Nzuzi et un officier de l’état civil de la cité de Kizamvuete au Kongo-Central, sont également sur le banc des accusés.

« Il y a plusieurs bulletins qui prouvent que l’enfant (Ndlr l’épouse) est née en 2009 », a affirmé l’avocat de la partie civile LIZADEEL, Me Liévin Gibungula.

Ce procès se tient devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, siégeant en chambre foraine à la Prison centrale de Makala.

Quatre préventions pour trois personnes dont le viol, faux en écriture, usage de faux et mariage forcé sont en train d’être instruites.

La prochaine audience est prévue le 13 mai.

L’avocat de la partie civile LIZADEEL, Me Liévin Gibungula s’entretient à ce sujet avec Jeef Ngoy :  /sites/default/files/2024-05/09._010524-p-f-kininvitelizadeelmelievingibungula.mp3

Les parties défenderesses ont promis à Radio Okapi de réagir aux déclarations de la LIZADEEL.