Des ambassadeurs des pays membres de l’Union européenne, des membres de la Cour pénale internationale et du Fonds au profit des victimes ont noté, jeudi 25 avril à Bunia (Ituri) que les auteurs des crimes qui se commettent en RDC ne resteront pas impunis.
Ils l’ont dit à l’issue de leur visite de 72 heures dans cette contrée du pays :
« Les crimes qui continuent d’être commis ne resterons pas impunis et que leurs auteurs répondront de leurs actes devant les instances judiciaires ».
Face à la presse, ces diplomates accrédités ont reconnu que de nombreuses victimes de violences des groupes armés attendent encore réparation dans la province de l’Ituri.
Ces personnalités étaient à Bunia pour faire le suivi du programme de réparation des victimes ordonnées par la CPI à travers le Fonds au profit des victimes des massacres de Bogoro dans l’affaire qui oppose le Procureur contre le seigneur de guerre Germain Katanga.
Pendant leur séjour en Ituri, ces officiels ont aussi rencontré les préoccupations des bénéficiaires de programme de fonds au profit des victimes et palpé du doigt les réalisations faites dans le cadre de soutien aux survivants des massacres de civils.
Pour Taylor Lubanga, point focal chargé de suivi de la coopération avec la CPI auprès de la présidence de la République Démocratique du Congo, cette visite est un message fort pour les auteurs des crimes qui se commettent en RDC afin qu’ils sachent que leurs crimes ne resteront pas impunis.
D’autres programmes de réparation pour les victimes de crimes commis en Ituri dans les affaires Thomas Lubunga et Bosco Ntaganda sont en cours d’exécution.
Selon la CPI, au moins 297 personnes avaient été abattues le 24 février 2003 par des éléments de la milice FNI (Front des nationaliste et intégrationnistes).
Les survivants de ces tueries ont pendant leur rencontre, demandé réparation des préjudices subis, et plaidé pour la fin des atrocités et la restauration de la paix.
