La MONUSCO a séparé, vendredi 19 avril, au moins 12 enfants du groupe armé Union des forces de la défense patriotique congolaise (UFDPC), à Munigi, territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).
« Il s’agit ici d’un premier échantillon obtenu de nos différentes unités pour prouver notre bonne volonté. D’autres enfants seront séparés progressivement », a assuré le porte-parole du groupe armé UFDPC, Nicolas Muhabura.
Cette première séparation met en exécution l’acte d’engagement et la feuille de route de libération des enfants signé, ce même vendredi, par le chef de cette milice locale, général autoproclamé Mbokani.
Le point focal protection de l’enfant au sein de la 34è région militaire, Gratien Shagari a dit qu’après vérification, les enfants séparés seront pris en charge par l’agence de protection de l’enfant PAMI.
« Les présumés enfants sont une dizaine. Après vérification, il y aura des enfants certifiés qui seront pris en charge par l’agence de protection de l’enfant (PAMI), et ils seront retournés dans leurs familles en attendant la poursuite de la réintégration communautaire », a précisé cet officier militaire.
Ce programme de la MONUSCO vise à contribuer à la réduction et à la prévention des violations graves des droits de l’enfant.
Il est exécuté, en collaboration avec le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS).
