Environ 241 personnes sont mortes de Monkey pox sur 3 000 cas notifiés, en 4 mois, dans la province de l’Equateur.
La Cellule provinciale de surveillance épidémiologique a livré ces chiffres, mercredi 17 avril, à Mbandaka.
Cette pathologie sévit dans les 17 des 18 zones de santé que compte l’Equateur, a-t-elle indiqué.
Selon la même source, la zone de santé de Lotumbe est la plus touchée avec 2.127 cas notifies alors que la moins touchée reste Lilanga-Bobangi avec 5 cas.
Par ailleurs, avec ses trois zones de santé, la ville de Mbandaka a déjà franchi la barre de 63 cas, avec quelques décès.
Faute de moyens et de médicaments, les villageois ne se rendent que très peu à l’hôpital et préfèrent recourir au traitement indigène, auprès de guérisseurs tandis que d’autres aux pasteurs mais sans le moindre respect des mesures barrières.
Cette négligence d’hygiène a contribué énormément à la propagation rapide de cette maladie, indiquent les experts, qui en appellent à l’intervention urgente des autorités nationales.
Dans les zones de santé de Boleke et Monyeka, plusieurs cas de décès ont été enregistrés faute de prise en charge appropriée.
Partout les personnels soignants se débrouillent pour la prise en charge des patients, hormis dans les 2 zones de santé appuyées par MSF/Belgique.
A ce jour il n’y a que le territoire de Makanza (Equateur) qui n’a pas encore notifié des cas.