Sud-Kivu : 2 nouveaux projets de conservation de la nature pour le parc de Kahuzi-Biega

Le parc national de Kahuzi-Biega (PNKB) au Sud-Kivu se voit doté de deux nouveaux programmes axés sur la conservation de la nature. Le lancement officiel a eu lieu mercredi 10 avril au siège du parc, en présence de l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en RDC.

Ces deux nouveaux programmes au PNKB ont pour objectif de renforcer les droits des communautés locales et de promouvoir une gestion durable des ressources naturelles, tout en préservant la biodiversité et les forêts du parc national de Kahuzi-Biega. L’ambassadeur des USA en RDC, Lucy Tamlyr, explique que ces programmes visent à transférer des compétences aux communautés locales afin qu’elles-mêmes puissent gérer correctement la biodiversité :

"C’est un programme qui est financé par le peuple américain. Donc ça veut dire que nous voulons transférer les compétences, les techniques et les méthodes pour assurer une durabilité des objectifs du programme. Donc ça c’est une mesure vraiment de réussite si nous avons voulu transférer soit au gouvernement local soit aux communautés locales cette compétence pour qu'eux-mêmes puissent gérer le programme".

Avec ces nouveaux programmes au PNKB, des initiatives génératrices de revenus axées sur la conservation seront créées, capables de contribuer à financer durablement les activités futures du Parc. "Ce programme vient de favoriser la coopération entre les différents partenaires engagés dans la préservation de notre environnement. Nous croyons fermement que la collaboration reste la clé du succès pour protéger ce parc", espère pour sa part Yves Milanga Ngay, directeur général de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).

Pour Wildlife Conservation Society (WCS), organisation qui accompagne actuellement le PNKB, l'objectif est de faire de ce parc un modèle de conservation de classe mondiale, durable et responsable, qui protège la biodiversité et les droits de l’homme. À cela s'ajoute la promotion des valeurs des peuples autochtones et des communautés locales dans la prise de décisions, stimulant ainsi le développement local.

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