L'Organisation mondiale de la santé (OMS) lance, ce dimanche 7 avril, la campagne intitulée : « Ma santé, mon droit » pour défendre le droit à la santé de chacun.
Cela en marge de la journée mondiale de la santé, célébrée le 7 avril de chaque année.
A cette occasion, l’OMS appelle les gouvernements à réaliser des investissements significatifs pour développer les soins de santé primaires.
Cette campagne comprend des appels à l'action dans les domaines des finances, de l'agriculture, de l'environnement, de la justice, des transports, du travail et des affaires sociales.
Elle vise notamment à garantir l’accès universel à des services de santé, à l’éducation et à l’information de qualité, à l’eau potable, à l’air pur, à une bonne nutrition, à un logement de qualité, à des conditions de travail et environnementales décentes.
L’OMS note que l’inaction et l’injustice sont les principales causes de l’incapacité mondiale à garantir le droit à la santé, et les crises actuelles conduisent à des violations particulièrement flagrantes de ce droit.
Par ailleurs, cette agence du système de l’ONU, indique que chacun mérite d’avoir accès à des services de santé de qualité, opportuns et appropriés, sans être soumis à la discrimination, ni à des difficultés financières.
Même ceux ayant accès aux soins en souffrent souvent économiquement, avec environ 2 milliards de personnes confrontées à des difficultés financières en raison des coûts de santé, situation qui ne fait qu’empirer depuis deux décennies, reconnait l’organisation.
Mais la reconnaissance seule ne suffit pas, c’est pourquoi l’OMS aide les pays à légiférer sur le droit à la santé dans tous les secteurs et à intégrer les droits de l’homme dans les politiques et programmes de santé.
L’OMS appelle ainsi à l’action pour défendre le droit à la santé dans un contexte d’inaction, d’injustice et de crises.
Elle exhorte les pays à investir, à lutter contre la discrimination et l’intolérance et à élargir l’accès équitable à des services de santé de qualité.
Pourtant, en 2021, 4,5 milliards de personnes, soit plus de la moitié de la population mondiale, n’étaient pas couvertes par les services de santé essentiels, les laissant vulnérables aux maladies et aux catastrophes.