Les femmes humanitaires des agences du système des Nations Unies exerçant dans la province de l’Ituri se disent préoccupées par la situation de vulnérabilité que traversent les femmes paysannes, affectées par des conflits armés dans cette province.
Elles l’ont fait savoir samedi 16 mars au cours d’une mini-foire qu’elles ont organisée à Bunia dans le cadre du mois de mars dédié à la promotion des droits de la femme.
Elles déplorent la persistance des conflits armés qui, disent-elles, empêchent de nombreuses femmes à effectuer les travaux champêtres et contribuer à l’amélioration de la situation économiques de leurs ménages.
Ces femmes ont organisé une marche de santé qui est partie de l’aéroport de Murongo jusqu’à l’école primaire Officielle Epo-ville. Elles disent joindre leurs voix à celles qui protestent contre les tueries des civils dans l’Est du pays et plus particulièrement l’Ituri où plusieurs femmes sont victimes de guerre.
Ces femmes appellent les fils et filles de cette province qui ont pris les armes contre leurs sœurs et frères de les rendre pour contribuer à l’émergence de la province, a indiqué Jeanne Alasha, conseillère du gouverneur en matière de genre.
Ces femmes ont aussi organisé une conférence-débat sur le travail ainsi que les produits de champs de la femme paysanne. Une conférence qui s’en est suivi d’une exposition d’œuvres d’arts, des habits, des détergents pour promouvoir l’autonomisation de la femme. La coordonnatrice de cette structure, Sandra Mbaya, a encouragé ces femmes dans leurs activités.
Au moins 100 femmes ont pris part à cette activité qui avait pour but de soutenir et encourager les femmes qui exercent le petit commerce.
