« Non à la cyber violence verbale au débat politique sur les réseaux sociaux ». Tel est le message de sensibilisation lancé par la dynamique des politologues de la RDC (DYPOL) lundi 4 mars à Kinshasa, au cours d’une conférence de presse.
Christian Moleka, coordonnateur de cette structure, définit le politoscope :
« Le politoscope est un outil qui permet de monitorer le débat, de dénoncer les discours de violence et de haine en même temps de produire une analyse profonde de ce que font les Congolais comme débat politique. Il nous faut travailler car le Congo est grand, nous allons nous ouvrir à tous les partenariats possibles pour mutualiser et essayer de toucher le maximum des Congolais ».
Pour sa part, Bébé Tshibuabua, coordonnatrice déléguée de l'ONG OSPH, présente à cette conférence, rassure les initiateurs de ce projet du soutien de sa structure:
« Il y a des violences verbales voire physiques, une plateforme pareille nous permet de mettre un peu de l'ordre dans ce sens. C'est une belle initiative qu'il ne faut pas abandonner, il faut continuer et aller un peu plus loin et vous allez constater nous, OSPH, allons appuyer ».
Carlos Tambu, activiste politique, appelle les jeunes qui ont pris part à cette conférence à vulgariser cet outil qu'est le politoscope :
« La jeunesse a été appréhendée comme un tremplin des politiciens. Aujourd'hui, l'outil est là, c'est à nous qui avons assisté à la conférence de vulgariser cet outil en vue de permettre à ceux qui étaient absents de l'appréhender ».
La DYPOL prévoit des séances de sensibilisation et de formation des acteurs politiques ainsi que de la population, consommatrice des discours des politiciens.
