Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a insisté auprès de la sous-secrétaire d’Etat aux affaires Africaines du Gouvernement Américain sur la nécessité d’obtenir des sanctions plus dissuasives des Etats-Unis à l’encontre du Rwanda, au regard de son implication active dans la dégradation continue de la situation sécuritaire dans l’est de la RDC. C’est ce que rapporte le porte-parole du Gouvernement dans le compte rendu du Conseil des ministres du vendredi 23 février.
Le Chef de l’Etat congolais a affirmé vendredi que le Rwanda demeure un obstacle au retour de la paix dans le Nord-Kivu.
« En dépit des différentes initiatives de paix qui ont été prises par la communauté internationale et du plan de la résolution de la crise issu du processus de Nairobi et de Luanda, le Rwanda demeure un obstacle au retour de la paix dans le Nord-Kivu en raison de ses ambitions hégémonistes qui le conduisent à vouloir transformer ces parties inaliénables du territoire national en colonie d’exploitation et de peuplement », a rapporté Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement.
Le Président Tshisekedi a appelé aussi l’Union africaine à la mise en œuvre effective du plan issu du processus de Nairobi et de Luanda qui reste à ce jour, la seule voie admise par tous pour le règlement de la crise actuelle.
« D’après le rapport concernant les activités du Conseil paix et sécurité de l’UA, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle trouble joué par le Rwanda dans la déstabilisation de la RDC, remarqué à travers le déploiement de l’armée rwandaise sur le territoire congolais en appui au mouvement terroriste M23 », a souligné Patrick Muyaya.