Les conducteurs des motos-taxis de la ville de Mbandaka n’ont pas travaillé ce lundi 19 février. Ils protestent contre la perception simultanée de trois taxes de circulation.
Ces taxes reviennent à 25.000 francs congolais pour la Commune, 35.000 francs congolais pour la Marie et à 80.000 francs congolais pour la province.
Les motos-taximen dénoncent aussi des amendes exorbitantes exigées par la police de circulation routière.
A la suite de cette grève, les activités socio-économiques ont tourné au ralenti ce lundi 19 février.
Fonctionnaires, élèves et étudiants ont été obligés de marcher pour se rendre au leur lieu de travail ou dans les établissements scolaires.
Les femmes vendeuses de poissons sont contraintes de parcourir de longues distances, transportant leurs marchandises sur la tête.
« Après les élections, c’est au nouveau gouvernement qui sera mis en place qu’il revient de percevoir ces taxes annuelles », a affirmé l’un des motards.