Congo Nouveau : « Apres les résultats de la CENI : la CENCO dénonce des élections organisées par défi »

 

La déclaration des évêques de la CENCO, publiée jeudi 18 janvier et l’ouverture des Etats généraux des forêts sont des sujets traités par la presse kinoise ce vendredi 19 janvier.

Dans une déclaration datée du 16 janvier 2024, la Conférence Episcopale nationale du Congo (CENCO) accuse la CENI d’avoir organisé les élections « par défi » alors qu’elle avait conscience de n’avoir pas réuni toutes les conditions requises pour le faire, rapporte Congo Nouveau.

« (…) le chaos enregistré lors de cette 4ème édition des élections relève en partie de l’obstination de la CENI qui, au regard des contraintes dont elle était pourtant consciente, a organisé les élections par défi, en violation du cadre juridique national et de l’administration électorale », écrivent les Evêques.

Les Princes de L'église, comme d'autres missions d'observation électorale déployée en République démocratique du Congo, ont déploré le fait que ces élections ont été caractérisées, en général, par la fraude, la corruption à grande échelle, le vandalisme de matériel électoral, l'incitation à la violence, la détention illégale des DEV, l'achat des consciences, l'intolérance, l'impudicité, l'atteinte aux droits humains, à la vie humaine et à la dignité des personnes allant jusqu'à humilier publiquement la femme, ajoute. pour sa part, L’Avenir.

Selon la CENCO, l'ampleur et l'étendue de ces irrégularités font de ces élections ce qu'ils qualifient de "catastrophe électorale”, note ce quotidien.

Par ailleurs, poursuit ce journal, promettant d'apporter leur contribution susceptible d'aider le Chef de l'Etat à réussir son deuxième et dernier mandat pour l'intérêt du Peuple congolais, les évêques catholiques appellent également le Gouvernement à prendre des mesures nécessaires et urgentes pour décourager la xénophobie, et les élans de tribalisme notés dans les discours tout au long de la campagne électorale et de mettre en place un mécanisme politique pour renforcer la cohésion nationale.

Au-delà de ce qu'ils qualifient de " chaos électoral ", les prélats catholiques ont également sonné l'alarme sur le mépris des valeurs morales, souligne, quant à elle, La Tempête des Tropiques.

Considérant les multiples défis du point de vue sociopolitique, économique et sécuritaire, la RD Congo fait face, la CENCO a lancé un appel aux instances compétentes, ayant mission de veiller à la stabilité ; à la justice et à la cohésion nationale, d'user de la sagesse et de l'intelligence pour bâtir un Congo nouveau, dans l'unité et dans la paix.

Etats généraux des forêts

Sous le thème : " Les forêts de la RDC, nouvelle locomotive de son développement durable et de l'équilibre planétaire ", Eve Bazaïba Masudi, ministre d'Etat, ministre de l'Environnement et Développement Durable (EDD) a ouvert, depuis hier jeudi 18 janvier jusque lundi 22 janvier 2024 au Fleuve Congo Hôtel, les travaux des Etats Généraux des Forêts de la République Démocratique du Congo, fait savoir La Prospérité.

L'objectif poursuivi en organisant ces assises, est de formuler les grandes résolutions et recommandations permettant d'améliorer la gouvernance forestière et d'accroître la contribution du secteur forestier dans l'économie nationale ainsi que la lutte contre la pauvreté et les effets néfastes du changement climatique.

 A ce sujet L’Avenir affirme que Eve Bazaïba qui compte plus sur l'apport de ces assises dans la gestion des forêts dans notre pays a donc lancé un appel à tous les participants à travailler dur afin que tous les problèmes qui engagent la Rdc soient abordés durant ces 5 jours.

‹‹ J’invite les uns et les autres dans une vision républicaine à faire preuve comme d’habitude de plus d’abnégation et de responsabilité lors des différents segments des travaux qui vont suivre. Ces états généraux ne sont donc pas une fin en soi, mais ils préparent plutôt le terrain pour un travail sectoriel plus poussé de réforme sectoriel dans le contexte de réformes institutionnelles en cours dans notre pays. C’est de la somme de nos efforts individuels et collectifs que jailliront les actes des états généraux des forêts permettant de jeter les bases d’une gestion forestière capable de contribuer substantiellement à l’économie nationale, à la réduction de la pauvreté, au développement durable de la République Démocratique du Congo ainsi qu’à la lutte contre les changements climatiques › ›, a déclaré la ministre.