Nord-Kivu : la notabilité de Walikale déplore la baisse du niveau de l’enseignement primaire et secondaire

Le territoire de Walikale (Nord-Kivu) enregistre depuis un certain nombre d’années, maintenant, une baisse sensible du niveau d’éducation dans l’enseignement primaire et secondaire notamment, a déploré une fois de plus, vendredi 5 janvier, Prince Kihangi, un notable de cette région.

Il s’est exprimait dans une lettre adressée au responsable de la province éducationnelle Nord-Kivu 3. 

Pour Prince Kiahangi, la baisse du niveau d’éducation dans la province éducationnelle Nord-kivu3, s’observe « à travers les résultats de deux dernières éditions des examens d’Etat, mais aussi à travers l’expression orale et écrite des enfants, l’absence des renforcements des capacités des enseignants, l’absence de la culture de relecture et recherche pour nombreux enseignants, la gestion à distance de la province éducationnelle ».

Toutes fois, il salue la décision des autorités politico-administratives de la province du Nord-Kivu et du Gouvernement qui avaient suspendu certains responsables éducationnels de cette région pour mauvaise gestion. 

Ce notable qui, à plusieurs reprises, a décrié la baisse du niveau d’enseignement au territoire de Walikale propose aux autorités scolaires de convoquer une table ronde scientifique sur la gestion et le fonctionnement de ce secteur.

« Je voudrais recommander à ces nouveaux animateurs de bien vouloir organiser une table ronde scientifique au cours de laquelle les différentes parties prenantes réaliseront l’état des lieux de la gestion et du fonctionnement de cette province éducationnelle, avant de proposer des pistes de solution qui améliorent le niveau d’éducation de nos enfants considérés comme l’avenir des territoires de Masisi et Walikale, mais aussi de la RDC », a -t-il dit.

D’après Prince Kihangi, les causes de la baisse du niveau d’enseignement à Walikale sont, entre autres, le niveau des enseignants eux-mêmes qui est insuffisant, selon lui, l’absence du renforcement des capacités de ces derniers, l’absence de contrôle des inspecteurs.

 

 

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