Beni : des acteurs politiques et activistes des droits de l’homme sensibilisés à la prévention des violences post-électorales

Une dizaine d’acteurs politiques, activistes des droits de l’homme et membres des mouvements citoyens de la ville de Beni (Nord-Kivu) ont été sensibilisés à la prévention des violences post-électorales, jeudi 28 décembre, lors d’un café politique organisé par l’ONG Jeunes patriotes consolidateurs de la paix, (JPCP).

 

L’objectif de cette sensibilisation est de prévenir d'éventuelles violences qui pourraient découler de la proclamation des résultats électoraux selon les organisateurs. 

Les participants à cette journée ont aussi été sensibilisés aux notions de seuil et de quotient électoral afin de prévenir la mauvaise interprétation des résultats qui pourraient occasionner des violences. Ils ont également été informées de la gestion des contentieux électoraux et d’autres procédures juridiques.

« Après la proclamation des résultats, il peut y avoir effectivement des cas de violence, des manipulations de l’opinion afin de dire non aux résultats donnés par la CENI. Il fallait que la CENI vienne nous expliquer à un nombre réduit pour qu’à l’avance nous ayons une information claire, comment ça se passe pour attribuer un siège à une liste et à un candidat » , a déclaré Benjamin Assimoni, coordonnateur de l’ONG JPCP.

Les participants ont accueilli positivement les explications fournies par la Commission électorale nationale indépendante, (CENI) qui a été invitée à cette activité.

Ces explications leur ont permis de comprendre comment sont calculés le seuil et le quotient électoral, ont-ils affirmé.

« On m’a appris comment faire le calcul de quotient électoral et ainsi que de seuil. Moi je viens de connaitre la vérité mais il y a plusieurs personnes qui ne savent pas comment faire le calcul de ce quotient électoral ainsi que du seuil. Je recommanderais à la CENI de chaque fois organiser des rencontres avec les jeunes ainsi que les candidats ou soit les ambitieux pour qu’ils puissent aussi s’imprégner de ce calcul », a dit Sylvie Mwiro, activiste des droits de l’homme.

Cette sensibilisation a bénéficié de l’appui financier de la section des Affaires politiques de la MONUSCO/Beni.

 

 

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