Une cinquantaine d'inspecteurs et officiers de l'Inspection générale de la Police nationale congolaise (PNC) sont outillés, du 12 au 15 décembre à Kinshasa, sur la sécurisation des élections.
Cette session de 4 jours porte sur le rôle de l'Inspection générale de la PNC dans la prévention et la répression des actes de violation des droits humains durant le processus électoral.
Ces notions sur le respect des droits humains en matière de sécurisation électorale sont dispensées à travers une collaboration avec l'organisme privé Jconsult-My, spécialisé dans la formation et de management de système informatique.
« Les processus électoraux peuvent aussi parfois donner lieu à des arrestations, à des détentions arbitraires, à des mauvais traitements et à d'autres violations de droits de l'homme. Il est donc impérieux de mettre en place un mécanisme de suivi et évaluation du dispositif sécuritaire mis en place pour l'encadrement du processus électoral », a expliqué le président du conseil d’administration de Jconsult-My.
Ainsi, a-t-il ajouté, « durant 4 jours, une réflexion sera effectuée sur la tripartite prévention, répression, droits humains, sécurisation des élections. En voulant dégager des outils qui serviront de recette à la définition de la mission des inspecteurs face à la violation des droits fondamentaux en processus électoral »
Le commissaire divisionnaire principal de la PNC, Patience Mushid Yav a recommandé aux officiers et inspecteurs d'être proactifs sur terrain pour éviter tout cas de violation de droits de l’homme liée aux élections :
« Pour relever ces défis, le système de contrôle permanent et d'évaluation des dispositifs sécuritaires mis en place par le commissariat général de la police nationale congolaise doit être efficace sur le terrain. Le présent atelier est organisé pour renforcer vos capacités, reconnaissance dans les domaines de la sécurisation des élections à travers les contrôles et l'évaluation. J'y insiste ».