Les Cliniques universitaires de Bukavu disposent depuis, lundi 5 décembre, d’un bâtiment pour le centre de médecine légale.
Le rectorat de l’Université officielle de Bukavu (UOB) qui a réceptionné cet ouvrage renseigne que ce centre de médecine légale va contribuer à lutter contre l’impunité des crimes graves et contre les violences sexuelles. Ce centre existe depuis septembre 2020 mais manquait d'infrastructures propres pour pouvoir effectivement fonctionner.
« Le centre médico-légal sert de pont entre la justice et la médecine. Lorsqu’on a trouvé un cadavre, parfois on a du mal à déterminer des causes lointaines du décès. Aujourd’hui les gens veulent retrouver leurs origines à deux ou à 4 générations. Tous ces services là c’est à travers la médecine médico-légale », a expliqué le professeur Arnold Aluma, représentant du recteur de l’UOB.
Du côté de la justice militaire, on estime que l’avènement de ce centre évitera aux magistrats de prendre des décisions approximatives.
La coordination de la société civile du Sud-Kivu a aussi salué l’avènement de ce centre.
La ministre provinciale de la Santé, a quant à lui, recommandé aux responsables des Cliniques universitaires de Bukavu de « bien gérer ce patrimoine ».
Ce centre médico-légal a été construit et équipé avec le financement du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), à hauteur de soixante-six mille dollars américains.
Ces travaux ont été exécuté par l’ASBL SOS IJM durant 8 mois.