La Synergie des organisations des droits de l’homme (SODH) du Sud-Kivu a lancé, depuis jeudi 31 novembre, la campagne intitulée « Droits de l’homme 2023 », à Bukavu.
Cette activité qui va jusqu’au 10 décembre se proposent de dénoncer la persistance des violations des droits des femmes et des enfants dans cette province.
Cette campagne s’inscrit dans le cadre du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme et les 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux enfants.
Le secrétaire permanent de la SODH, Murhabazi Namegabe, a expliqué qu’à travers cette activité ils vont vulgariser cette déclaration en toutes langues auprès des jeunes :
« Nous avons besoin que les jeunes qui seront les responsables de demain puissent avoir ce texte (NDLR : Déclaration universelle des droits de l’homme) à l’esprit que tout être humain a des droits inaliénables malgré le contexte. Nous allons également lancer un message fort aux candidats à tous les niveaux d’avoir à l’esprit pendant leur campagne électorale que, les droits humains existent, de ne pas manipuler et utiliser les enfants de moins de 18 ans dans leurs activités politiques électorales ».
Il a également indiqué vouloir se rassurer que les candidats aux élections à venir ne véhiculent pas des messages et discours de haine.
Au cours de l’atelier de lancement de cette campagne, les activistes membres de la SODH ont analysé le contexte sécuritaire actuel sur la sécurité et après le départ de la MONUSCO et des forces de l’EAC dans la partie Est de la RDC.