Le siège provincial du parti politique Mouvement de libération du Congo (MLC), fédération du Kasaï-Oriental, situé sur l’avenue Inga dans la commune de Dibindi, à Mbuji-Mayi, a été saccagé le mardi 28 novembre et quelques biens emportés. Le secrétaire exécutif provincial de ce parti politique, membre de l’Union sacrée, Christian Tshiamala, soupçonne un candidat aux élections d’être commanditaire de ces actes de « provocation ».
« Nous avons vu la caravane de Tobie Nkongolo Kayumbi, devant le siège provincial de notre parti. Lui et ses acolytes se sont dirigés vers la grande porte du siège, affirmant que les militants et militantes du parti auraient refusé que sa bâche soit affichée dans le grand panneau publicitaire qui se retrouve devant le siège du parti. A notre grande surprise, il a dit qu’il ne veut pas voir cette histoire : cette histoire, c’est le siège du MLC, et ses acolytes ont posé les actes odieux, de barbarie », explique Christian Tshiamala.
Selon lui, les acteurs de cette destruction ont emporté des imprimantes, des chaises, les insignes du parti, les banderoles de différents candidats.
« Nous avons deux messages à passer. Le premier, c’est appeler au calme tous les militants du MLC. Le deuxième message, nous n’allons pas rester indifférents si Tobie Kayumbi ne répare pas le siège du MLC saccagé », ajoute Christian Tshiamala.
Le candidat Tobie Kayumbi, contacté par Radio Okapi, n’a pas voulu réagir à ces accusations.
Cependant, au commissariat provincial de la Police nationale congolaise, on affirme avoir interpellé les parties en conflit lors des troubles.
Un sympathisant du candidat cité comme commanditaire a même été arrêté sur le lieu des troubles pour raison d’enquête, affirment les autorités de la PNC-Kasaï-Oriental.