L’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) section du Sud-Kivu, a répertorié quatre délits principaux de presse commis par quelques journalistes des médias de Bukavu, au cours de ce dernier trimestre contre douze au 2eme trimestre de l’année en cours.
L’UNPC a publié son rapport vendredi 24 novembre devant les professionnels des médias.
La centrale de monitoring des médias rappelle que « le journalisme est un métier noble qui ne devrait pas s’exercer au rabais ».
Darius Kikota président de l’UNPC Sud-Kivu explique :
« Chaque trois mois, nous devons évaluer le travail qui a été fait par la presse dans notre ville de Bukavu. Voilà pourquoi la centrale de monitoring aujourd’hui, a encore une fois confectionné quelques dérapages et quelques écarts par rapport à ce que demande notre code d’éthique et déontologie professionnelles et communiquer aux médias ce que cette centrale a constaté dans les comportements autant personnels que collectifs ».
Il a rappelé que la violation du code d’éthique et de déontologie du journaliste peut entraîner des conséquences graves dans la société :
« Nous sommes dans une région très sensible et si les médias ne se comportent pas professionnellement, on risque encore de sombrer dans des déboires et peut-être appeler la population encore à des soulèvements ou à des actes qui ne vont pas dans le même sens que la recherche de la paix ».
Le président de l’UNPC Sud-Kivu précise que seuls quelques médias ont été monitorés et que l’UNPC n’a relevé que 4 délits principaux dans les médias.
Le trimestre passé, rappelle-t-il, « on est arrivé à 12 et on peut estimer que peut-être les remarques qui ont été formulées au courant du trimestre passé, ont été entendues et aujourd’hui on a eu quand-même une certaine baisse, mais on continue à être regardant ».
Les journalistes présents à la rencontre ont émis le souhait de voir l’UNPC multiplier de telles séances en vue de réduire à zéro les cas des délits de presse dans l’environnement médiatique du Sud-Kivu.