Kinshasa : plus de 40 formateurs formés sur l’éducation électorale

Plus de 40 fornateurs ont été formés, vendredi 17 novembre, sur l’éducation électorale à Kinshasa.

A l’initiative de CEPAS en partenariat avec INADES et EBUTELI, cette activité rentre dans le cadre du projet Actions des citoyens pour la transparence des élections (ACTE 2023), financé par l’Union européenne.

Cette formation a également voulu amener ces sensibilisateurs à préparer les électeurs à mieux comprendre les principaux enjeux du processus électoral en cours.

Ce projet vise contribuer au renforcement de la culture démocratique en RDC par la participation de la population à un processus électoral transparent, inclusif et apaisé.

« La première chose est que nous voulions attirer l’attention sur le concept élection. On voulait très clairement que ceux qui vont descendre dans les quartiers, dans les villes, dans les communes puissent noter que désormais, nous voulons insister sur la composition d’élection en trois concepts : le concept vote, le concept mode de scrutin et le concept désignation », a expliqué le formateur principal de ce projet, Jean-Baptiste Ndundu.

Il a rapporté qu’ils sont obligés de voir les trois aspects pour mieux aider les populations à pouvoir atteindre la cible des élections.

A travers cette formation, indique Jean-Baptiste Ndundu, CEPAS se propose de rappeler que le fondement des élections en RDC est consacré dans l’article 5 de la constitution, stipulant que la question de souveraineté nationale, d’exercice du pouvoir par le peuple, de la représentation du peuple.

Le souci de ces formateurs est que le peuple soit au centre du processus électoral.

« Il n’est pas question que les électeurs ne soient pas considérés comme les détenteurs premiers du pouvoir en RDC. Finalement en troisième lieu nous avons essayé de parler du système électoral en RDC, de ne pas se limiter dans les définitions théoriques qui consistent à dire qu’on a un système proportionnel et un système majoritaire, mais de pouvoir détailler chaque scrutin, dire que dans notre pays,  nous avons onze scrutins, six qui sont indirects et cinq qui sont directs et que chaque scrutin a ses particularités et l’une de particularités », a poursuivi Jean-Baptiste Ndundu.

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