Le Centre d'études pour l'action sociale et ses partenaires de la société civile, dont la Coalition transparence RDC reconnaissent des efforts du chef de l’Etat et son Gouvernement, même si plusieurs promesses n’ont pas été réalisées.
C’est le contenu du rapport sur l'évaluation des engagements publics des autorités politiques en RDC, intitulé « Repère », présenté mercredi 8 novembre à Kinshasa.
« Nous reconnaissons au moins les efforts, du simple fait qu’à un moment donné, nous avions constaté la création des certains organes de la justice, tel que le SENAREC, l’IGF, la PLC, et d’autres organes, mais cela n’a pas suffi. Parce que le Président (NDLR : Felix Tshisekedi) avait clairement dit qu’il y aura une juridiction spécialisée dans la lutte de ce fléau. Cette matérialisation n’a pas eu lieu », a rappelé Emmanuel Mabunguta du Mouvement Justice en action.
Selon lui, l’objectif de cette démarche est de promouvoir la culture de redevabilité dans le chef des gouvernants.
Mais aussi de pousser les Congolais à s’approprier les engagements pris par les responsables politiques.
« En ce qui concerne le secteur de sécurité, il y a l’engagement de l’humanisation des services de renseignements et cet engagement que le Président avait pris d’installer son quartier général dans l’Est du pays. Ces engagements n’ont pas été tenus. Le deuxième secteur, c’est celui de la justice. Dans ce secteur, c’est l’engagement de la matérialisation d’une juridiction spécialisée dans la lutte contre la corruption, le détournement, le blanchiment des capitaux », a expliqué Emmanuel Mabunguta.
La Coalition transparence RDC relève aussi dans ce rapport la montée en puissance des services des renseignements militaires impliquées dans les arrestations de plusieurs personnalités.
Ce rapport s’est focalisé sur les secteurs de la sécurité, la justice et les infrastructures, mais aussi les promesses faites dans le cadre de la campagne électorale, pendant et au cours du mandat qui va à sa fin.
« Et par rapport au dernier engagement qui est celui de l’année de grands travaux devant le Congrès, le Président avait parlé de neuf projets, et il en résulte que deux ou trois ont été réalisés. D’autres n’ont pas été lancés, et d’autres attendent encore quelques mesures préalables. Il faudra noter que nous ne sommes pas dans une bonne lancée, et le rapport l’a relevé », a conclu Emmanuel Mabunguta.