Des combats ont repris, mercredi 8 novembre, entre FARDC et M23 sur l’axe Kilolirwe-Kitshanga, dans le groupement Bashali Kahembe, territoire de Masisi (Nord-Kivu), après quelques jours de trêve.
La situation est confuse à Kishanga-centre, où plusieurs sources affirment le départ du contingent burundais, après l’incendie de sa base.
Information non encore confirmée par la force régionale de l’EAC.
Cependant dans le Rutshuru, c’est une accalmie relative qui s’observe depuis ce matin après des violents combats à l’arme lourde de mardi durant toute la matinée.
Ces affrontements ont provoqué des pertes en vie humaine et plusieurs blessés parmi les civils.
Mais le nombre de victime n’est pas encore révélé aux médias.
Ces accrochages reprennent deux jours après que la force de la MONUSCO a décidé de passer à l’étape de la matérialisation de l’opération « springbok », qu’elle a conjointement lancée avec les FARDC contre le M23.
A travers cette initiative, la MONUSCO est prête à défier toute menace et protéger la population de Goma, a assuré son commandant ce lundi 6 novembre.
Cette position défensive est installée dans une vallée et autour des collines surplombant le village de Kimoka, 2 kilomètres de Sake sur l’axe Kilolirwe-Kitshanga.
