La RDC est dotée, depuis une semaine, de la loi portant protection et responsabilités des défenseurs des droits de l’Homme.
Invité de Radio Okapi, le secrétaire exécutif de l’ONG Alerte congolaise pour l'environnement et les droits de l'Homme (ACEDH), Olivier Ndoole estime que cette loi constitue une avancée dans le domaine de la protection des défenseurs des droits humains en RDC.
Toutefois, il fustige certains articles de cette loi qui, selon lui, introduisent le caractère sélectif et obligatoire dans l’exercice de la promotion des droits de l’homme.
« Quand vous prenez les articles 7 et 11 de cette loi, vous trouverez qu’il y a des devoirs prévus par exemple l’obligation de s’enregistrer et l’obtention d’un numéro national pour exercer. A mon humble avis, l’exercice de la promotion des droits de l’homme n’est pas une profession. Ça devient sélectif et on veut même exclure les gens », déplore Olivier Ndoole.
Le secrétaire exécutif de l’ONG ACEDH) sollicite que les articles 7, 11, 26, 27 et 28 de cette loi soient revus voire arrangés pour le bonheur de tous.
Olivier Ndoole répond aux questions de Bernadin Nyangi.
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