L’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) a demandé, vendredi 22 septembre au Conseil de sécurité de l’ONU, de prolonger d’une année le mandat de la MONUSCO.
Le président de cette structure, Mhyrhand Mulumba a formulé cette requête lors de la messe œcuménique dite en la cathédrale Saint Clément à Kananga (Kasaï-Central), en mémoire des victimes de la crise sécuritaire due au phénomène Kamuina Nsapu dans l’espace Kasaï.
Il est d’avis que la présence de la mission onusienne permettra au gouvernement congolais de relever le défi sécuritaire et de bien gérer la phase électorale et post-électorale.
« Nous avons profité de l’occasion pour lancer un message au Conseil de sécurité des Nations unies de pouvoir absolument proroger le mandant de la MONUSCO d’une année pour relever le défi sécuritaire et pourquoi pas aussi accompagner le Gouvernement surtout dans cette phase de beaucoup d’enjeux, la phase électorale et aussi la phase post-électorale. Comme vous le savez, le Congo qui est à son quatrième cycle électoral, c’est un grand moment de beaucoup de scenarios, de beaucoup d’enjeux », a déclaré Mhyrhan Mulumba.
S’agissant de la crise due au phénomène Kamuina Nsapu, il a estimé que la solution de lutter contre l’impunité est de traduire les auteurs devant les instances judiciaires :
« Pour lutter contre l’impunité des crimes graves commis dans notre pays et particulièrement dans l’espace Grand Kasaï, il est impérieux que nous puissions nous engager tous dans ce grand combat de lutte contre l’impunité, de poursuivre en pénale tous les prétendus criminels. Qu’ils soient punis conformément aux lois de la République et aussi apporter des mesures d’indemnisation tant collectives qu’individuelles à toutes les victimes ».
De nombreuses personnalités civiles et militaires ont pris part à cette messe dont le gouverneur du Kasaï-Central, John Kabeya.