Le gouvernement provincial de la Mongala a décrété, dès ce lundi 18 septembre, un deuil de trois jours dans toute la province, en mémoire de dix-sept victimes de l’éboulement meurtrier survenu dimanche dans le quartier d’Akula, à Lisala, chef-lieu de la province.
Ces dix-sept victimes ont été inhumées dimanche même dans la soirée au cimetière Pombi, au quartier Etsou.
La dernière victime a été retirée des décombres le même dimanche vers 11 heures locales, indiquent des témoins à Lisala.
Parmi ces personnes décédées, il y a 7 hommes, 7 femmes ainsi que 3 enfants.
Aussitôt leurs corps ont été acheminés à l’hôpital pour des soins funéraires, pris en charge par le gouvernement provincial, avec l’appui en grande partie de la Fondation Sakombi Molendo et d’autres dignitaires de la Mongala.
L’inhumation des victimes a eu lieu le même jour, étant donne la faible capacité de deux morgues de la ville.
Ce lundi, l’autorité provinciale a décrété un deuil de trois jours et le drapeau national reste en berne sur toute l’étendue de la Mongala, en mémoire de ces victimes.
Entre-temps, les autorités s’activent pour la prise en charge des survivants et d’autres sinistrés dont les maisons ont été endommagées du fait de l’éboulement.
Le gouverneur César Limbaya et ses collaborateurs sont allés à nouveau inspecter le site détruit par l’éboulement où une quarantaine de sinistrés ont été recensés.
Leurs habitations ont été endommagées. Cette situation nécessite une assistance d’urgence.
Un conseil des ministres est prévu ce lundi pour déterminer les sites ainsi que les conditions de délocalisation de ces ménages sinistrés.
Au regard de l’ampleur des dégâts matériels et humains, plusieurs voix sollicitent l’intervention du gouvernement central, en termes d’assistance humanitaire d’urgence et des moyens de lutte antiérosive.
Dix-sept personnes ont trouvé la mort dans la nuit du 16 au 17 septembre à la suite d’un glissement de terrain consécutif à une pluie diluvienne qui est tombée sur la ville de Lisala.
Cette agglomération compte plusieurs têtes d’érosions.