Le journaliste Stanis Budjakera est transféré, ce jeudi 14 septembre, à la prison centrale de Makala, après plus de 48 heures de détention au cachot du Parquet de grande instance de Kinshasa-Gombe.
Selon des sources dignes de foi, ce directeur-adjoint d'Actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique poursuit sa détention préventive en prison, en dépit de divers appels pour sa libération.
Plusieurs associations des médias, des ONGDH, des diplomates et organisations internationales dont le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l'homme ont plaidé pour la libération de Stanis Bujakera.
La justice campe sur sa position, lui reprochant d’avoir divulgué des faux bruits sur l'enquête en cours sur le meurtre de l'ancien ministre des Transports, Chérubin Okende.
Un jour avant son transfèrement à Makala, le Rassemblement des journalistes pour l’émergence du Congo (RAJEC) a appelé les autorités du pays à s’impliquer pour la libération du journaliste Stanis Bujakera.
Dans une déclaration faite devant les journalistes, le porte-parole de cette organisation citoyenne, Edmond Izuba a qualifié ce que subit Stanis Bujakera d’harcèlement judiciaire.
Il a ainsi rappelé l’un des principes fondateurs de la profession journaliste celui de ne pas bruler sa source.
Le RAJEC a exigé la libération sans conditions du journaliste Bujakera, qui, selon lui, n’a violé aucune disposition déontologique, ni légale.