Le président de la République, Félix Tshisekedi se dit consterné, vendredi 1er septembre, par la mort d’une quarantaine de personnes lors de la répression violente d’une manifestation par les forces de l’ordre, mercredi 30 août à Goma (Nord-Kivu).
D’après Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, Félix Tshisekedi s’est ainsi exprimé, lors du conseil des ministres de ce vendredi.
Le chef de l’Etat a demandé aux vice-Premiers ministrs de l’Intérieur et celui de la Défense et à la ministre d’Etat en charge de la Justice de lui « faire rapport dans un bref délai sur les circonstances qui ont occasionné cet effroyable drame pour que des sanctions sévères soient prises contre les responsables de ce triste évènement », rapporte Patrick Muyaya.
La répression violente d’une manifestation organisée par la secte « wazalendo » a tourné au carnage, mercredi, lorsque les forces de l’ordre l’ont réprimée, car elle avait été interdite par l’autorité provinciale.
Quarante trois personnes ont perdu la vie et cinquante-six autres ont été blessées, selon le bilan officiel.
Une centaine de manifestants a été appréhendée dont le leader de la secte, Ephraïm Bisimwa. Leur procès en flagrance a débuté, vendredi 1er septembre, au stade de l’Unité à Goma.
Les manifestants protestaient contre la présence de la MONUSCO, des forces de l’EAC et des ONG internationales au Nord-Kivu.
Par ailleurs, des sources judiciaires rapportent que les enquêtes continuent pour dégager les responsabilités dans cette tuerie.