Des adeptes du secte religieux dénommé « Wazalendo » ont organisé, mercredi 30 août à Goma (Nord-Kivu), une manifestation pour réclamer le départ de la MONUSCO et autres agences du système de l’ONU.
Invité de Radio Okapi, Dady Saleh, expert en développement des pays du Sud, explique que ce mouvement religieux panafricaniste croit que ces organisations internationales ne participent pas au bien-être de la population.
Il attribue l’extrémisme de ces « Wazalendo » aux difficultés qu’éprouve la population congolaise à nouer les deux bouts du mois.
« Les Congolais restent dans la pauvreté extrême. Ce qui fait que les extrémistes n’étonnent personnes. Il y a une certaine animosité qui est en train de grandir par le fait de la paupérisation. Il faut un travail psychologique car recours à la force ne fait qu’exacerber les tensions », souligne Dady Saleh.
Il estime que les forces de défense et sécurité devaient gérer la situation de Goma (NDLR : manifestation de Wazalendo) en professionnel.
Dady Saleh répond aux questions de Donat Madimba.
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