Les activités socio-économiques ont normalement repris, 24 heures après les manifestations de « Wazalendo » qui réclamaient le départ de la MONUSCO et autres organisations internationales de Goma (Nord-Kivu).
Des sources sur place confirment que les boutiques, magasins, marchés, banques et stations-services, ont ouvert et fonctionnent comme à l’accoutumée, ce jeudi 31 août.
Cependant, la psychose ayant a gagné la ville de Goma reste encore perceptible dans l’esprit de la plupart des habitants.
Les plus affectés sont surtout ceux des quartiers situés au Sud de la ville comme Ndosho, Kyseshero et le secteur de Nyabushongo où il y a eu des débordements ayant finalement conduit à des vives altercations entre les manifestants « Wazalendo » et les forces de l’ordre.
Dans la partie Nord principalement au cœur de la ville, aucun dégât matériel ni humain, n’a été enregistré après les manifestations.
Les marchands et quelques opérateurs économiques de ce coin disent néanmoins connu un manque à gagner criant dans leurs activités.
Le bilan provisoire de sept morts dont un policier ayant été lapidé tel qu’avancer par le porte-parole de l’armée, suscite beaucoup de réactions des acteurs de la société civile au regard de l’ampleur des dégâts humains et matériels.
Ces deniers exigent des autorités judiciaires des enquêtes sérieuses et indépendantes enfin d’établir un bilan définitif pour que les responsables répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.
Les dispositifs sécuritaires mises en place depuis jeudi par les autorités, restent en place dans les coins chauds de la ville ainsi qu’aux alentours des installations et bases des Nations -Unies.