L’armée congolaise a présenté, mardi 11 juillet à Bunia, 22 présumés bandits armés dont des trafiquants d’armes et des miliciens Mai-Mai au gouverneur de l’Ituri, Johnny Luboya.
Ces malfrats ont été arrêtés au cours des opérations militaires menées par les forces de sécurité, la semaine dernière, dans les territoires d’Irumu et de Mambasa.
Selon l’armée, ils seraient impliqués dans plusieurs exactions contre la population civile.
Les mêmes sources rapportent que ces hors-la-loi sont constitués en trois groupes.
Le premier groupe est dirigé par le chef Mai-Mai connu sous le pseudonyme « Indocide ».
Ce dernier a été arrêté, il y a une semaine, avec sa bande dans le territoire de Mambasa au cours d’une opération mixte FARDC-Police.
Selon le porte-parole de l’armée en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, ces hommes et femmes armés auraient commis plusieurs crimes graves contre la population dans la région minière de Niania et une partie de la réserve de faune à Okapi (RFO).
Ils seraient également responsables de la mort d’un Chinois et d’un policier dans un carré minier vers Niana, souligne le lieutenant Jules Ngongo.
Le second groupe de ces bandits est constitué de trafiquants d'armes et de munitions arrêtés, le week-end dernier, alors qu’ils quittaient Kisangani pour Bunia avec deux armes de type PKM à bord d’une voiture.
Enfin, le troisième et dernier groupe est composé de jeunes en majorité du quartier Saio.
Ils sont accusés d’avoir vandalisé et détruit plusieurs biens des habitants au quartier Hoho lors d’une manifestation de protestation contre la mort par balles d’un de leur compagnon.
L’auditeur supérieur près la Cour militaire de l’Ituri dit avoir déjà reçu les dossiers de certains de ces présumés criminels poursuivis pour détention illégale d’armes et association des malfaiteurs.