Des prestataires de l’examen d’Etat, édition 2022, principalement ceux chargés de la correction, réclament le paiement de leurs primes. Ils ont affirmé ce lundi 10 juillet accorder 72heures à leurs autorités de tutelle pour leur trouver une solution.
Ils font remarquer que le retard mis pour payer leur dû affectera la publication des résultats de l’examen d’Etat 2023.
C’est depuis l’année dernière qu’ils auraient dû percevoir leur argent. Mais une édition plus tard, aucune somme n’est mise à leur disposition. « Rien que des promesses », rapporte Jonathan Kalambayi, vice-président de la délégation des correcteurs de l’examens d’Etat.
L’inspecteur général de l’EPST, Odia Musungayi, juge légitime leur revendication. Mais pour lui, le dossier se trouve au niveau des ministères du Budget et des Finances.
« Ces derniers affirment que leur cas est en cours de traitement. Nous attendons », affirme Odia Musungayi.
Il précise toutefois que ce mouvement des agents n’affecte pas totalement l’examen d’Etat. Le centre national de correction fonctionne. La partie paralysée est celle des correcteurs des épreuves traditionnelles.
L’inspecteur souhaite cependant un dénouement rapide de cette situation car les résultats de l’examen d’Etat de cette année ne pourront être publiés sans les cotes des épreuves traditionnelles.
La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC avait déjà appelé, le 31 mai, le Gouvernement à payer les primes de tous les intervenants dans le processus de l’organisation des épreuves certificatives nationales.
Jean-Bosco Puna, coordonnateur de cette structure, avait soutenu que la prise en charge des organisateurs de l’ENAFEP, du TENASOSP et de l’examen d’Etat devrait crédibiliser ces épreuves et éviter la fraude et la démotivation.
Il avait fait remarquer que depuis 2020, le Gouvernement fait travailler les intervenants dans le processus de l’organisation des épreuves certificatives nationales [composition, correction, passation et publication des résultats des épreuves] bénévolement.
La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC avait, par la suite, appelé, le 20 juin, le Gouvernement à reporter la session ordinaire de l’examen d’Etat, pour améliorer l’organisation de cette épreuve certificative nationale qui connaissait quelques couacs, notamment le non-paiement des primes intervenant dans l’organisation de cet examen et la fermeture du Centre national de la correction, dont les agents sont en grève.